Cyberattaques et données locatives : sécuriser enfin votre logiciel métier
Les attaques informatiques visant les professionnels de l’immobilier se multiplient, et pas seulement chez les grands réseaux. Quand votre logiciel de gérance et de copropriété tombe, ce n’est pas juste un bug : c’est toute votre agence qui est paralysée. Alors, comment sécuriser vraiment vos données locatives et copropriétaires en 2025 ?
Pourquoi les administrateurs de biens sont devenus des cibles
Les pirates n’attaquent plus seulement les banques. Les cabinets de syndic et de gérance sont devenus des proies parfaites :
- vous hébergez des données bancaires, des RIB, des informations personnelles très détaillées ;
- vos équipes ne sont pas formées à la cybersécurité ;
- et, surtout, vous ne pouvez pas rester bloqué plus de 24 heures sans conséquences dramatiques.
En 2024, l’CNIL a encore signalé une hausse des notifications de violations de données. Ce n’est pas une menace théorique. C’est le quotidien.
Le faux confort du « serveur dans l’arrière‑boutique »
Une partie du secteur reste attachée au bon vieux serveur local : une tour poussiéreuse dans un coin, un NAS mal configuré, parfois un PC qui fait office de « serveur ». On croit que c’est plus sûr parce que « c’est chez nous ». C’est l’inverse.
En pratique :
- les sauvegardes sont rares, mal testées, voire inexistantes ;
- les mises à jour de sécurité sont appliquées au petit bonheur ;
- tout repose sur un ou deux prestataires informatiques débordés.
À l’inverse, un logiciel 100 % en ligne comme Partnerimmo, présenté sur la page d’accueil, repose sur une infrastructure hébergée, redondée, gérée par des équipes dédiées. Ce n’est pas parfait par nature, mais c’est objectivement plus robuste qu’un PC sous un bureau.
Sécuriser, ce n’est pas que choisir un bon hébergeur
Un éditeur sérieux prend en charge le socle (serveurs, sauvegardes, chiffrement). Mais la moitié du risque reste côté agence.
Vos pires ennemis : les mots de passe et les partages sauvages
Les cyber‑incidents que l’on voit le plus souvent dans les petites structures :
- un même mot de passe partagé par tout le cabinet, noté sur un post‑it ;
- des identifiants de l’extranet bailleurs ou copropriétaires réutilisés partout ;
- des exports de données sensibles (CSV, PDF) laissés sur des ordinateurs personnels ou des clés USB.
Pour un cabinet français moyen, trois gestes simples changent déjà beaucoup les choses :
- activer l’authentification forte quand le logiciel la propose ;
- imposer un gestionnaire de mots de passe dans l’équipe ;
- interdire le stockage des fichiers sensibles ailleurs que dans le logiciel ou un espace chiffré.
Former vos équipes, même si cela agace
La cybersécurité n’est pas un sujet que les gestionnaires immobiliers adorent. Pourtant, une heure par an consacrée à :
- reconnaître un mail de phishing ;
- identifier un site frauduleux ;
- savoir quoi faire en cas de doute,
vaut mille lignes de charte que personne ne lira. Là encore, un éditeur à taille humaine, habitué aux administrateurs de biens, peut vous accompagner avec des consignes concrètes, pas des manuels de 80 pages.
Les garanties minimales à exiger de votre logiciel métier
Quand vous comparez des solutions sur une page comme Comparaison des meilleurs logiciels, ne vous laissez pas absorber uniquement par les fonctions métier. Posez des questions très précises sur la sécurité.
Infrastructure, sauvegardes, réversibilité
Vous devez obtenir des réponses claires sur :
- la localisation des données (idéalement en France ou en Union européenne) ;
- la fréquence des sauvegardes et les tests réguliers de restauration ;
- les modalités d’export complet de vos données en cas de changement d’éditeur.
Un éditeur transparent n’a aucun problème à expliquer ses procédures. S’il botte en touche, vous avez votre réponse.
Traçabilité et gestion des droits
Un bon logiciel de gérance locative ou de syndic doit offrir :
- une gestion fine des droits par profil (comptabilité, gérance, assistants, direction) ;
- un journal des connexions et des actions sensibles (suppression de données, exports massifs) ;
- des options de double validation pour certaines opérations critiques.
Sinon, vous ne maîtrisez pas vraiment qui a accès à quoi, ce qui devient intenable en cas d’incident ou de contrôle de la CNIL.
Préparer le jour où « ça casse »
On n’aime pas imaginer le pire, mais il faut le faire à froid. Une attaque par rançongiciel sur votre parc informatique, ce n’est pas de la science‑fiction. Comment réagissez‑vous dans l’heure qui suit ?
Un plan de continuité minimaliste, mais réel
Vous n’avez pas besoin d’un document de 50 pages. Vous avez besoin de réponses à quelques questions :
- qui prévient l’éditeur du logiciel et votre prestataire IT ?
- comment informez‑vous vos bailleurs et copropriétaires si certaines données sont potentiellement compromises ?
- quels outils utilisez‑vous en relais temporaire (téléphonie, mail, solutions de secours) ?
La CNIL propose des fiches pratiques sur la gestion des violations de données personnelles ; lisez‑les une fois, pas la veille d’un incident.
Tester au moins une fois la restauration
Faites avec votre éditeur ce que presque personne n’ose demander : un test de restauration de données sur un environnement de préproduction. Vous verrez si :
- les sauvegardes sont réellement exploitables ;
- vos équipes savent comment se reconnecter à un environnement de secours ;
- la durée d’interruption est compatible avec votre activité.
Les solutions full web comme Partnerimmo, nées de professionnels de l’administration de biens, sont généralement outillées pour ce type d’exercice. Mais ce n’est utile que si vous le demandez vraiment.
Ne plus subir la technique, en faire un allié
On pourrait croire que la cybersécurité est une menace abstraite, de celles qu’on agite pour vendre des services supplémentaires. Ce serait une erreur. Pour un cabinet de gérance locative ou de syndic, une panne prolongée ou une fuite de données se traduit vite en perte de confiance, donc en perte de mandats.
Choisir un logiciel 100 % en ligne robuste, clarifier vos pratiques internes, tester vos sauvegardes : ce ne sont pas des caprices d’ingénieurs, mais des mesures de survie commerciale. Si vous sentez que votre solution actuelle tient avec des bouts de ficelle, commencez par explorer des outils conçus dès l’origine pour être hébergés et sécurisés, comme ceux présentés dans Nos logiciels et Nos outils, puis demandez une démonstration ciblée. Vous verrez que la tranquillité d’esprit, en informatique, n’est pas un luxe, mais une méthode.